J'aime pas les blogs !!
J'admire, j'approuve, je flatte et loue la critique. Critiquer c'est mon crédo, ma raison de vivre, ma petite religion à moi, et ici, je sens que je vais me faire plaisir...
Certains ont pour mission de regarder des films, lire des livres, peser le pour et le contre et en faire la critique. Moi, je n’en fais pas mon métier et je ne pèserai rien du tout !
En priorité, j'aimerais critiquer les blogs et flageller les gens qui les tiennent.
Je suppose que vous connaissez des centaines de blogs, que vous en avez même dans vos favoris, que vous consultez quotidiennement pour voir apparaître un nouvel article qui vous fera voyager, rêver, transpirer d’émotions… Ridicule !! Utilisez les flux RSS, c’est plus simple…
Combien de personnes autour de vous ont un blog ? J’imagine une bonne partie de votre petit entourage !
Je suis même sûr que vous vous sentez obligé de laisser un commentaire pour faire des louanges à son auteur à propos de son dernier article afin de l’encourager, alors que vous savez tout aussi bien que moi que ce genre d’articles doit être censuré et banni de la toile… Mais comme vous l’encouragez, il recommence la semaine suivante, donc vous laissez un autre commentaire etc… Un cercle vicieux, j’appelle ça la boucle du blog, la seule chose qui le maintient en vie.
La période qui m’a fait le plus « transpirer d’émotions » (cf. photo ci-dessus), a été la période Skyblog. Il y a environ dix ans, chaque ado pré-pubère avait son propre «kikoo-lol-mdr-skyblog.com». L'ère la plus prospère et la plus littéraire du blog, où tout un chacun pouvait décrire ses sentiments en alexandrins, ou mieux, raconter sa palpitante après midi au Mc Do avec sa BFF Kelly ou Brenda (Best Friend Forever pour les has-been).
Mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ? Pourquoi Pierro ou Polo voire même Jaco s’est-il lancé dans un truc aussi absurde ?
Pour partager sa passion me direz-vous ? Pour tenir un journal intime nouvelle génération ? Parce qu’on le lui a demandé ? Ou tout simplement parce que ce n'est qu'un pauvre mouton de panurge (comme vous autres) ?
Eh ben, j’en sais rien, je vous le dirai peut être bientôt puisqu’en fait j’ai bien envie d’en ouvrir un…